Le sujet de la convocation du congrès en RDC en vue de voter les modalités pratiques sur l’état d’urgence sanitaire décrété par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi divise la classe politique Congolaise.

En effet, si certaines personnalités politiques soutiennent la tenue de ce congrès, les autres par contre rejettent en bloc.

 

Joint ce lundi 13 avril par la rédaction de L’INTERVIEW.CD, Flory Mapamboli Posa, président de la “Force Grise”, une structure œuvrant au sein de l’Union pour la Démocratie et le progrès social (UDPS), se dit surpris d’apprendre de la convocation du congrès sans autorisation du chef de l’État, comme stipule la constitution de la RDC.

““Les articles 116 et 114 de la constitution ne révèlent aucunement la convocation d’un congrès de régulation de l’ordonnance du chef de l’État, d’autant plus que l’ordonnance du chef de l’État ainsi que ces autres actes ne sont susceptibles de censure devant le parlement “, a-t-il confié.”
Flory Mapamboli – President FGDPS

Au regard de ce qui précède, la Force Grise de l’UDPS exhorte le Vice-premier ministre et ministre de l’intérieur et sécurité Gilbert Kankonde à interdire la tenue de ce congrès envisagé.

“Nous exhortons le vice-premier ministre de l’intérieur, d’exercer ses prérogatives légales, en interdisant la tenue de ce congrès inopportun, à travers l’interposition des forces de l’ordre, le jour J au parlement congolais, faisant ainsi respecter l’ordonnance présidentielle interdisant le rassemblement de plus de 20 personnes “, conclut-il.

Signalons que le président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba persiste et signe que le congrès va bel et bien se tenir envue de voter une loi pouvant appuyer l’état d’urgence.

En revanche, Jean-Marc Kabund-A-Kabund souligne que le congrès n’a pas mission de voter des lois.

Roberto Tshahe

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